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Né
à le 26 août 1865 à Ollières dans l'Ardèche au sein d'une famille profondément
catholique, Augustin s'installa très tôt en Algérie.
Il effectua ses études secondaires et supérieures à Kouba, dans la
banlieue d'Alger où il sera remarqué pour ses grandes capacités
intellectuelles et sa profonde mystique. Très tôt signalé à
Monseigneur Lavigerie, il est ordonné prêtre le 24 juin 1888 et nommé
vicaire de Mustapha. Mais, il devint dès 1889 le secrétaire du
Cardinal Lavigerie, puis le secrétaire général de Carthage l'année
suivante.
En 1891, il est nommé curé de La Goulette, en 1901 à Sousse qu'il
quittera en 1916 pour Alger où il sera nommé Archevêque le 24
décembre.
Il était membre chanoine honoraire de la primatiale de Carthage, titulaire de l'Académie des sciences coloniales et
commandeur de la Légion d'Honneur.
Il devait décéder le 5 août 1953 à l'âge de 88 ans. |
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A
Sousse, en dehors de son remarquable apostolat, de sa très grande
charité, il fut passionné de fouilles archéologiques et avec l'aide
d'une main d'œuvre militaire disponible, il explora la nécropole
située sur la zone de manœuvres du camp militaire.
"Je ne sais comment remercier Notre Seigneur Jésus-Christ de m'avoir fait l'honneur de m'appeler, malgré mon indignité, au sacerdoce et au service de
l'Église Africaine ; en Algérie et en Tunisie, j'ai aimé de tout mon
cœur toutes les âmes qui m'ont été confiées et que j'espère retrouver au ciel.
Je pense aussi à la France, appelée par Dieu en Afrique pour y répandre la civilisation chrétienne, pour le plus grand bien de tous ses habitants. A-t-elle
été
toujours fidèle à cette noble mission ?... Chère France, si durement
éprouvée, surtout pendant les deux dernières guerres ! Je prie Dieu et le prierai toujours pour son relèvement
et pour l'union de tous ses enfants. A tous mes prêtres sans exception je veux redire ma tendre affection paternelle et fraternelle, car je suis prêtre d'Alger. Je leur demande instamment de se dévouer de plus en plus aux
âmes qui leur sont confiées, de rester toujours intimement unis
à Notre Seigneur Jésus-Christ par la fidélité à leurs exercices de piété, et dans
l'amitié la plus fraternelle entre eux et avec les Religieux, notamment les Pères Blancs du Cardinal Lavigerie que j'ai eu le bonheur d'aimer et de servir ; qu'ils s'appliquent ainsi de plus en plus
à rapprocher de Dieu et de l'Église nos frères indigènes et à faire régner la pins grande charité, entre tous, chrétiens, musulmans,
israélites. A tous ceux que j'aime plus que jamais,
je veux encore dire, du fond de ma tombe : Vous tous, parents, amis, chers
diocésains, pensez-y : pensez au Ciel ! C'est pour lui que Dieu
nous a faits !...
Priez bien pour moi ; je ne vous oublierai jamais. O Notre Dame d'Afrique,
O Marie conçue sans péché, qui avez été toujours pour votre pauvre enfant, la plus tendre des mères, adjuva
me, adjuva nos ! présentez-moi à votre Jésus. Augustin-Fernand
Leynaud, Archevêque d'Alger
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En
dehors d'ouvrages de pratique et d'édification religieuse, on lui doit
concernant Sousse le livre suivant :
Les catacombes africaines. Sousse-Hadrumète. Édit. Jules Carbonel, Alger,
1922
Il effectua également une tournée de conférences en France au cours
desquelles il projetait des images de ses découvertes réalisées par son
vicaire
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