Le 4e Régiment de tirailleurs 
tunisiens.
(4e RTT) 
(entre deux guerres)








On tient la pause en tenue de campagne.
(Photo Léonard Tunis - Col. Ch. Attard)

Le repos du guerrier auprès de ses deux femmes !
(CPA ND. n°234T - Col. Ch. Attard)







Des survivants du terrible conflit rentrés en Tunisie, fort peu purent faire valoir leur droit aux emplois réservés (1392). 14 770 dossiers de pensionnés furent ouverts et traités avec la lenteur coutumière. 
En 1921, le 4e régiment prit l'appellation de 4e régiment de tirailleurs tunisiens, puis celui de régiment de tirailleurs nord-africains, mais devant les protestations levées par cette nouvelle appellation, devint à nouveau le 22 février 1926 : régiment de tirailleurs tunisiens. 
En janvier 1924, le centre d'instruction du régiment se déplace à Bir-Bou-Rekba. En 1926, Le 4e dispose de 7 bataillons dont le 1er est toujours à Sousse.








En promenade sur les quais 
(Détail de la CPA LL n°18 - Col. Attard)






En 1921 fut  également créé à Sousse, le 1er Régiment Étranger de Cavalerie. Il fera campagne dès sa mise sur pied au Maroc et en Syrie où pour son 4ème escadron à Messifré et Rachaya.
De 1927 à 1934, le régiment participe à la pacification du Maroc, sous l’impulsion du Maréchal Lyautey.
En 1940, il intervient en France sous la dénomination de GRD 97 (Groupement de Reconnaissance Divisionnaire) et combat jusqu'à l’armistice, perdant les deux tiers de ses effectifs. Le Régiment est reconstitué en Afrique du Nord, et se retrouve de nouveau face à l’ennemi, en 1943, en Tunisie.
Après le débarquement de Provence, le 1er REC participe à la libération de la France, s’emparant notamment de Colmar en février 1945 et pénétrant en Allemagne à la tête des unités blindées françaises.








Défile du 14 juillet 1936 
(Document Erald. Attard)






Les états majors de ces régiments étaient installés dans la casbah.  Une superbe salle d'Honneur rassemblait les titres de gloires, armes et drapeaux durement gagnés au cœur des plus dures batailles. Mais le colonel Vincent, son créateur, y avait conservé ses plus belles découvertes archéologiques. Car comme bon nombre de militaires basés à Sousse, la recherche archéologique était une de ses passions.







Un spahi de Sousse en tenue de campagne de 1914.
(CPA ND n°363T - Col. Ch. Attard)

Le coin droit de la salle d'Honneur 
(CPA CAD n°66 - Col. Ch. Attard)






Un Groupe autonome d'Artillerie coloniale était lui logé au quartier de Montauzan et à la caserne Ardant du Pic dont nous avons parlé dernièrement.








Quartier de Montauzan








Caserne Ardant du Pic