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Au d�but d'un XX�me si�cle,
une usine comme celle de la Soci�t� g�n�rale du Sahel � Sousse, route
de Monastir pouvait traiter 10 000 kilos d'olives par jour.
Par broyage, de puissantes presses hydrauliques (que l'on peut voir sur la
photo ci-dessous) permettaient l'extraction d'une huile dite "vierge
ou extra-fine".
Cette soci�t� fut dirig�e par Jean Gouttenoire.
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Puis, le marc r�siduel �tait m�lang�
dans de l'eau chaude fortement agit�e o� l'eau s�parait ainsi une
huile de qualit� inf�rieure.
Les tourteaux d�barrass�s des noyaux �taient vendus comme
engrais.
Les grignons trait�s au moyen de sulfure de carbone permettaient
d'obtenir des r�sidus tr�s combustibles utilis�s pour le chauffage
des machines � vapeur et les cendres �taient r�cup�r�es pour donner
des engrais.
Enfin, l'huile obtenue par ce dernier proc�d�, non comestible �tait utilis�e
pour la confection de savons ou le graissage des machines.
A Sousse, la
maison Allal, par exemple ou Ben Jannana s'�taient sp�cialis�es dans cette fabrication
et exportation de savons. Mais de nombreux autres n�gociants
fournissaient l'arm�e � Sousse en huiles pour armes et machines.
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