L'industrie de l'huile à Sousse |
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La
récolte des olives à Sousse |
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A
la veille de la Première guerre mondiale, on comptait en Tunisie plus
de 11 millions de pieds d'oliviers, 3 millions avaient été plantés
depuis 1881. La plus grande majorité de ces nouvelles plantations
s'était faite dans le Sahel sous l'impulsion d'homme tels que Paul
Bourde et avec des techniques qui devaient considérablement
améliorer la production des arbres. |
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L'évolution
de la plantation des oliviers |
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Espacés
au minimum de 12 m, le plus souvent de 24, leur terre labourée trois ou
quatre fois l'an, leur ramure soigneusement taillée, ces plants
donnèrent des récoltes abondantes. Des levées de terre tous les 20 à
30 m drainaient l'eau de pluie. |
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Les
longues cheminées des huileries des faubourgs de Sousse |
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A
cette amélioration très notable des conditions de culture, il fallait,
pour rentabiliser cette industrie, adjoindre aussi toute la technicité
qui faisait défaut au traitement artisanal des olives récoltées. |
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Les
pressoirs |
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A
Sousse, un ingénieur d'origine alsacienne, M. Deiss mit au point
une usine à vapeur qui traitait les grignons d'olive par le sulfure de
carbone. Sa production était de plus de 120 000 kg d'kg d'huile par
jour en 1910. L'alimentation des machines se faisait avec les résidus
même de cette production. A côté de l'usine de M. Deiss, celle d'un
ancien conseiller des Bouches-du-Rhône, M. Louis affine des huiles
combustibles. Reprenant ces procédés les frère Moatti de Sousse
dirigent la Société anonyme Monastiérienne pour l'extraction de l'huile
des grignons par le sulfure de carbone, société au capital de 180.000
francs. |
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