Bab-el-Bahr - La porte de la mer



Bab-el-Bahr 
(CPA LL n�51 - Coll. Ch. Attard)

Tout Sousse avant que ne fut ouverte la porte de France passait et repassait par cette porte �troite.
�niers et chameliers rivalisaient de leurs cris : "Arri ! Arri !" pour les premiers, "Dja !" pour les seconds, mais s'accordaient sur leur "Barra !" (place !) qui ne laissaient que le choix de se pousser pour les pi�tons trop nombreux. 
Ces pauvres b�tes transportaient dans de lourdes cruches l'eau des citernes, l'huile, et en de larges sacs, les fruits et l�gumes qui alimentaient les march�s de la ville.
Des arabas transportent les barils d'huile destin�es aux chargements sur le port dans un bruit et une agitation incessante � la saison des huiles.

Selon une anecdote rapport�e � Dick de Lonlay (voir notre Bibliographie) en 1881, les tambours majors de l'arm�e du Bey lan�aient jadis leur canne par dessus cette porte et courraient pour l'attraper avant qu'elle ne retombe � l'int�rieur de la ville.

Un charmeur de serpent
devant Bab-el-Bahr