L'intervention française |
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Le bey de
Tunis, Mohamed Es-Sadok Bey, son premier ministre Mustapha Khaznadar |
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A la veille de l'intervention française, la Tunisie est un pays
gouverné par un Bey et ses mamelouks.
Se souciant fort peu du bien-être de leur population, ils surtaxent le
pays : mejba, achour, canoun, caroube (impôts directs) mahsoulâts, droits de douanes sont autant d'impôts non équitablement répartis
et perçus auxquels vient s'ajouter une pratique abusive de l'usure sur
les plus démunis. |
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Richard
Wood, |
Théodore
Roustan, |
Licurgo
Maccio, |
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Le
consul de France à Tunis, Théodore Roustan, conscient des visées
italiennes, réussit de son côté à obtenir la concession des chemins
de fer de la Medjerda en faveur de la Société de construction des Batignolles
qui la cède ensuite à sa filiale la Compagnie des chemins de fer
Bone-Guelma. |
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Jules FERRY (1832-1893 |
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Un guerrier khroumir |
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Des combattants français |
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Mais
le gouvernement français tergiverse. Sous la pression des milieux
d'affaires, en février et en avril 1881
Jules Ferry, Président du Conseil se décide à agir prétextant l’incursion en Algérie, en
février et surtout fin mars 1881, de tribus khroumirs insoumises de la
Régence de Tunis. |
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Le général Bréart, arrivé aux portes de Tunis, obtint par l’intermédiaire de Roustan, une entrevue avec le bey et lui fit signer le 12 mai 1881 un traité dit du Bardo par lequel la France garantissait l’intégrité du territoire et obtenait le droit d’occupation pour assurer l’ordre intérieur. Ce traité fut approuvé par la Chambre des députés par 430 voix contre une (celle de Talandier, un député radical socialiste). |
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Le Consul Roustan présente le Général Bréart au Bey. |
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A la veille des élections générales en France, Jules Ferry veut que
l'affaire tunisienne se règle rapidement et rappelle la plus grande partie des troupes françaises,
15 000 hommes restent sur place. |
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Marabouts
prêchant la guerre sainte. |
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Le 28 juin le signal de la révolte fut donné par le commandant de la place, Mohamed Chérif, poussé par Ali ben Khlifa, grand meneur de toute l’affaire, les plus fanatiques se répandirent dans les rues en prêchant la guerre sainte contre les infidèles. Les Européens du quartier Franc fuirent en prenant place dans des embarcations. Le gouverneur de Sousse, Mohamed Baccouche tente l'apaisement sans succès, il essaiera alors que les navires français bombardent la ville dès le 15 juillet de faire cesser l'attaque en vain également. |
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