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L'alimentation en eau fut un souci constant
de la ville et de ses �quipes d'administration.
Bassins, citernes et puits furent sans cesse construits, entretenus et
am�lior�s, la plupart dataient de l'�poque romaine. Rome avait
construits puits, citernes, barrages et aqueducs, le temps et l'incurie
des hommes n'en avaient pr�serv� que tr�s peu � la fin du XIX�me
si�cle.
De grands bassins engag�s aux pieds de l'enceinte
sud-est de la Casbah assuraient l'alimentation en eau de la ville haute
alors que l'antique citerne de la Sofra fournissait l'eau de la partie
basse.
D'autres grandes citernes � l'Ouest fournissaient la zone des
camps militaires. Elles �taient au nombre de huit. L'ensemble de ces
citernes alimentait donc les divers points d'eau et fontaines de la ville
en eau parfois impropre � toute consommation parce que contamin�e par
des �jections animales.
La consommation de ces eaux contamin�es entra�nait bien trop souvent
l'apparition de maladies et de fi�vres dont la mortelle typho�des qui
fit tant de ravages en Tunisie.
La gestion de l'eau de la ville fut
confi�e d�s 1900 au services de l'Administration des Travaux publics.
Les eaux capt�es proviennent de la r�gion de Pichon (autrefois : Sidi Mohamed
Ben Ali), de l'oued Merguellil (en 1907), de l'oued Laya (abduction achev�e d�s
1894) et de puits tel celui de Bou-Jaffar.
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Mais devant l'accroissement des besoins des populations, en 1901, le
gouvernement tunisien entreprit une �tude pour la r�alisation de nouveau
captages.
En 1904, la Direction g�n�rale des Travaux publics mis en
adjudication ces travaux d'abduction. Ce fut la Soci�t� du P�rigord qui
remporta cet appel. Elle prit alors le nom de "Compagnie des eaux du
Sahel" et commen�a en 1905 ses travaux en engageant plus de 5
millions de francs de l'�poque. Les travaux devaient durer plus de deux
ann�es pour assurer enfin une alimentation suffisante en eaux non
seulement � Sousse mais aussi � toutes les agglom�rations avoisinantes.
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