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En Tunisie, les
espèces péchées pouvaient être classées en trois catégories :
Les sédentaires :
Barbue, congre, limande, loubine, bar ou loup, merlan, mulet, raie,
rouget, rascasse, sole, turbot, grondin, vieille, vive...
Leur pêche se faisait de tout temps et presque partout.
Les acenturières (à certaines périodes) :
Aiguille, anguille, daurade maigre.
Les migratrices :
L'anchois, la bonite, la sardine, l'allache, le thon.
Les pêcheurs siciliens et italiens en général s'étaient spécialisés dans la
sardine, l'anchois et l'allache mais les campagnes de pêche ne duraient
guère plus de cinq mois et les revenus dégagés étaient bien maigres.
Cette pêche entraînait heureusement une petite industrie de salaison et
de mise en boites et de petites usines s'étaient installées route de
Monastir.
La pêche des éponges souvent le travail des grecs et celle des poulpes
était peu pratiquée à Sousse.
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