Le port  - 5 -
La pêche

Pêcheurs siciliens dans le port de Sousse 
(Col. Ch. Attard)

Sousse fut de tous temps un port de pêche actif. D'avril à fin juillet, l'activité principale restait la pêche à la sardine pratiquée par les marins siciliens. Les produits salés étant expédiés en Italie pour la plus grande partie.

(CPA ND Photo n°16 - Coll. Ch. Attard)

En Tunisie, les espèces péchées pouvaient être classées en trois catégories :

Les sédentaires :
Barbue, congre, limande, loubine, bar ou loup, merlan, mulet, raie, rouget, rascasse, sole, turbot, grondin, vieille, vive...
Leur pêche se faisait de tout temps et presque partout.
Les acenturières (à certaines périodes) :
Aiguille, anguille, daurade maigre.
Les migratrices :
L'anchois, la bonite, la sardine, l'allache, le thon.

Les pêcheurs siciliens et italiens en général s'étaient spécialisés dans la sardine, l'anchois et l'allache mais les campagnes de pêche ne duraient guère plus de cinq mois et les revenus dégagés étaient bien maigres. 
Cette pêche entraînait heureusement une petite industrie de salaison et de mise en boites et de petites usines s'étaient installées route de Monastir.
La pêche des éponges souvent le travail des grecs et celle des poulpes était peu pratiquée à Sousse.

Un pêcheur et ses enfants au retour au port 
(CPA  - Coll. Ch. Attard)

Les barques étaient pour la plupart amarrées à l'extrémité sud du port face aux quartiers même où vivaient la plus grande majorité des familles de leurs propriétaires.

(CPA  EPA n°2 - Coll. Ch. Attard)