La communauté maltaise |
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Devant l’explosion démographique et la diminution des ressources de leur île, de nombreux Maltais, en général très pauvres, avaient quitté leur terre natale à bord de barques. Ils avaient abordé les côtes d’Afrique du Nord, en particulier celles de la Tunisie qui étaient les plus proches. Leur langue étant proche de l’arabe, ils purent assez vite se fixer dans les principales ville de la Régence. A Sousse, ils s'étaient installés dans le bas de la ville. | |||
Les cochers maltais
sur la place Pichon |
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Exerçant de petits métiers (pêcheurs,
matelots, cochers, ferronniers, éleveurs de chèvres et de porcs), car on comptait près de 85% d’illettrés
parmi eux, il semble qu’ils n’aient eu, avant l’établissement du
protectorat, que peu de rapports avec les autres Européens. |
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L’ascension sociale des Maltais, qui étaient sujets britanniques, s’est paradoxalement faite avec l’arrivée des Français . A l’exception de quelques familles qui avaient bien réussies car souvent déjà propriétaires urbains en 1867, la majorité de la collectivité maltaise demeurait, en 1881, au bas de l’échelle sociale, tant par son statut socio-économique que dans sa représentation culturelle. |
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Ce jeune
cocher maltais attend son client. (CPA LL. n°80 gros plan - Coll. G. Bacquet) |
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En
1906, on comptait à Sousse 1277 maltais. |
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La plupart des familles maltaises, établies souvent depuis le début de la deuxième moitié du XIXe siècle, optèrent pour la nationalité française. Certaines familles connurent alors une évolution sociale assez importante, leur catholicité très forte étant le moyen de s’apparenter au groupe colonial français, et de s’européaniser. |
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Une
famille maltaise. |
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