Le port
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On peut
voir sur cette photographie la jetée-abri, les deux épis et l'entrée
du nouveau port de Sousse |
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Un
port fonctionnel permettant l'accostage de gros transports était donc
indispensable au bon développement de la ville. Il était réclamé aussi
bien par les instances de la ville que par la commission nautique qui fut
instaurée pour étudier le développement des ports de la Régence. |
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Action de
la Compagnie des ports de Tunis, Sousse et Sfax. |
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Par contrat, la pierre devait être acheminée des carrières de Takrouna, non loin d'Enfidaville vers Sousse. Ce tronçon ferroviaire des carrières à Enfidaville devait être construit par la compagnie des Ports. Puis à Enfidaville, les pierres devaient être chargées sur les wagons d'une ligne que la compagnie Bone-Guelma s'était engagée à mettre en exploitation en avril 1895 et qui devait relier Enfidaville à Sousse. Aucune des deux compagnies ne tint ses délais et les travaux du port furent repoussés de 1895 à 1896. |
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Les
matériaux furent alors acheminés d' Herkla et de Bou-Djaffour à Sousse
par charrois ou par mer. Une grue de vingt tonnes montée sur rail
plaçait enfin les blocs de pierre formant la jetée. |
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Le quai
Nord |
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Sur cette zone 77 000 m2 de
terrain furent créés dont 3414m2 furent couverts par des hangars.
Côté Sud 14 061 m2 furent attribués au traitement des phosphates et
minerais divers. |
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Une goélette
de transport fait escale à Sousse. |
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Le coût global de ces travaux fut estimé à l'époque à près de cinq
millions de francs. |
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Dès
1899, les gros transports peuvent s'amarrer au plus près de la ville. |
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Dès sa mise en service, le trafic portuaire doubla pratiquement passant de
41 000 tonnes en 1896 à 80 700 tonnes en 1898-99. Le nombre des passagers
était annuellement de près de 8 000 personnes. |
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le
transport Mascara de Rouen |
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