La ville europ�enne
et son �volution
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L'entr�e de la Halle aux grains
(CPA - LL n�7 - Coll. Ch. Attard)

Tout le long des remparts s'appuie la longue Halle aux grains,
Juste en face de l'autre c�t� du petit marabout de Sidi Yahia, de petits squares permettent d�tente et repos. Ils sont fr�quent�s par les enfants et leur nounous et orn�s de fragments antiques d�couverts durant les nombreuses fouilles de la ville et de sa proche p�riph�rie. La m�dina ne poss�dait pas de jardins et les habitants sortaient souvent respirer en soir�e en se promenant sur le m�le.
Tout au long des trottoirs bordant ces jardins, les cal�ches d'abord, puis mes taxis et les louages formaient de longues files dans l'attente de leurs clients.

La halle aux grains, le mausol�e de Sidi Yahia et le square
(CPA - LL n�52 - Coll. Ch. Attard) 

le square de la place Pichon
(CPA Soler Editeur)

Face � ce square de la place Pichon s'ouvraient donc les deux acc�s limit�s par des piliers qui permettaient l'entr�e sur la place de Bab-El-Bahr. C'est sur cette place qui s'appellera un temps la place Colonel Vincent  que se trouvait le grand cin�ma Parisiana et le grand h�tel restaurant de la paix.

La place Bab-El-Bahr, vue int�rieure
(EPA N�3 - Coll. Ch. Attard)

La place Bab-El-Bahr et sur la droite la fa�ade du cin�ma Parisiana 
(CPA CAD n�6 - Coll. Ch. Attard)

Face aussi � ce petit square, le b�timent des Postes et T�l�graphes �talait sa longue et belle fa�ade � l'architecture d'inspiration mauresque. Une horloge en ornait la partie centrale marquant pour la ville l'heure officielle de l'administration fran�aise.

Le cours de la Marine et la Poste 
(CPA LL n�39 - Coll. Ch. Attard)

L'Office postal, institu� en 1888, se d�veloppa � partir d'un r�seau qui avait �t� mis en place plus de 20 ans auparavant par une �quipe de techniciens fran�ais dirig�e par M. Jules-Gau.
Les tous premiers courriers �tant transport�s par des cavaliers ou m�me des chameliers

Avant l'ach�vement de la liaison Tunis-Sousse par chemin de fer, l'acheminement du courrier se faisait exclusivement au moyen d'un service de malles-poste tir�es par des chevaux.
Ces diligences, dont le service fut mis en place par le baron �mile de Fleury, �taient tract�es par une bonne cavalerie, faisaient une moyenne de 10 � 11 Km/h, relais compris. Les passagers ais�s y disposaient � l�int�rieur, de places assises dites de luxe, l�imp�riale �tant occup�e � volont� par les "indig�nes".
Puis, vinrent les voitures postales qui gagn�rent toute de m�me en vitesse (10 km/h de plus !).

(CPA ND Photo n�108 - Coll. Ch. Attard)