La
ville européenne |
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La rue
Villedon et la belle façade du Magasin général |
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En
remontant vers le Nord, s'ouvrait la ville moderne, les premiers
immeubles à étages, les sièges des compagnies
maritimes ou bancaires. On pouvait alors emprunter soit la
rue Villedon (rue Belhaouane), soit
la rue Jules Ferry (rue de l’Indépendance). On
trouvait alors sur cette dernière et à main gauche le marché couvert,
grande et haute bâtisse, au toit impressionnant. Son architecture,
extrêmement originale rappelait un peu la coque d'un paquebot. |
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Le
marché couvert |
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Après
avoir rejoint la Place de la République, le touriste empruntait à main
gauche la rue Pasteur et arrivait devant le Casino
municipal, superbe bâtisse aux colonnades et larges ouvertures de
style mauresque qui furent malheureusement très vite cachées par la
couverture de sa terrasse. |
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C'est sur cette belle avenue que fut construite dès 1882, l'école italienne à l'instigation du gouvernement italien qui souhaitait répondre aux besoins de sa communauté d'une part, mais qui ne voulait pas renoncer à ses prétentions sur la Tunisie d'autre part. Les seules écoles de langues françaises (fussent-elles catholiques) étant pour l'Italie source d' intégrations à la seule République française. |
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Le
casino municipal |
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Le touriste passait alors devant la prison ou plus exactement " la maison d'arrêt, de justice et de correction" . L'établissement pénitentiaire était dit "mixte" c'est à dire qu'il servait de maison d'arrêt pour les délinquants européens et de maison de correction pour les jeunes arabes, mineurs. Laissons là ce bien sinistre endroit pour diriger nos pas à la recherche d'un peu de fraîcheur vers un lieu plus paisible : le parc de la ville plus tard renommée parc Charles Nicolle. | ||
Le parc
Charles Nicolle |
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le Palais de Justice, belle et majestueuse construction n'en était guère éloigné. | ||
Le palais
de Justice, audacieusement colorisé ! |
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Sur le boulevard
René Millet, la gare près du palais de justice étalait ses bâtiments
parfaitement symétriques. Cible privilégiée des bombardements alliés
durant la Seconde guerre mondiale, ses bâtiments et ses installations
eurent beaucoup à souffrir des bombes et des mitraillages répétés.
Nous vous invitons pour plus de détails sur ces évènements à
consulter la page suivante. |
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La gare
en 1905 |
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Plus
loin, en
remontant encore le boulevard Millet on arrivait devant la belle église
Saint Félix qui élevait fièrement sa haute flèche vers le ciel
depuis sa construction en 1914, alors que l'ancienne église Notre Dame
s'était révélée trop petite pour la communauté grossissante des
catholiques de Sousse. A ses côtés, le grand presbytère accueillait les
desservants et visiteurs de passage. |
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L'avenue
Victor-Hugo |
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